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Le Chêne 90 : Les Gaullistes du Renouveau
30 mars 2008

La retraite : Notre sujet du Mois D'Avril

Réforme des retraites - 2ème étape : Le gouvernement lance la concertation
Le "rendez-vous 2008" sur la réforme des retraites était inscrit dans la loi Fillon de 2003 qui a été adoptée malgré d'importantes manifestations, à la faveur notamment d’un mouvement syndical uni, celui-ci ayant finalement consenti à signer un accord.
Le ministre du Travail Xavier Bertrand organise des entretiens bilatéraux depuis le 27 mars, afin de "recueillir les propositions" des partenaires sociaux sur la nouvelle étape de la réforme des retraites, dont un point essentiel, l'allongement à 41 ans de la durée de cotisation d'ici 2012.
Il ne s'agit pas d'une négociation devant déboucher sur un accord : le gouvernement décidera seul in fine du contenu du texte qu'il veut présenter "avant la fin de la session parlementaire", qui doit, en principe, s’achever au début juillet. Les thèmes principaux sont : conditions de l'équilibre financier, allongement de la durée de cotisation, revalorisation des pensions et petites retraites.
  • Mais c’est surtout l'allongement de la durée de cotisation qui constitue un point d'achoppement prévisible avec certains syndicats. Que pensez-vous de cette mesure ?

  • La France a toujours l'un des taux d'emploi les plus faibles d'Europe. Les mesures prises depuis 2003 pour l'emploi des seniors vous paraissent-elles avoir eu l’effet escompté ?

  • Espérance de vie diminuée pour certains salariés : la question de la Pénibilité n’est toujours pas résolue. Que pensez-vous de ce dispositif ?

  • La dégradation des comptes de la branche vieillesse n’est toujours solutionnée. Malgré des mesures généreuses, le contexte semble à nouveau défavorable. Qu’en pensez-vous ?

Merci pour vos commentaires

Christophe

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Commentaires
C
L’allongement de la durée de cotisation est une réalité démographique. Ne pas le faire c’est appauvrir les français aussi bien les actifs que les retraités. Du fait de la dégradation des comptes de la branche vieillesse du au retard accumulé pour prendre des décisions (que Michel Rocard avait prédites comme inéluctables dès 1989), sans cette réforme, les cotisations retraite seront inévitablement augmentées pour les actifs et néanmoins insuffisantes pour maintenir le coût de la vie des retraités ce qui conduira à l’insatisfaction générale. Le faire comprendre à temps aux intéressés sera une tâche ardue de communication a laquelle devraient s’atteler une équipe de professionnels très étoffée et prudente.<br /> <br /> Le point le plus important a négocier n’est plus la pénibilité au travail, bien que celle-ci concerne encore certains postes, le travail de nuit, les 3 x 8 et quelques cas particuliers que chaque profession s’évertuera à mettre en exergue. Les véritables problèmes sont : la peur du licenciement, le stress et le désintérêt pour le travail. La aussi une équipe de communication devrait remettre les pendules à l'heure les syndicats n'étant pas forcément en phase avec les besoin réels des salariés, notamment du privé. Les gens veulent partir le plus tôt possible en retraite pour trois raisons majeures : <br /> <br /> - Le licenciement qui guette à tout moment les seniors et qui de ce faite ne se sentent soulagés que la retraite atteinte le plus rapidement possible. Un effort de maintient des senior en activité est donc fondamental, d’ailleurs à quoi bon retarder l’âge du départ à la retraite si de toute façon les intéressés se retrouvent licenciés 5 ou 6 ans avant. Les entreprises devraient étudier des postes adaptés aux seniors, là ou la réflexion et l’expérience prime sur la rapidité d’action et la souplesse du débutant.<br /> <br /> - Le stress du travail moderne (qui a perdu sa pénibilité grâce aux machines. Maintenant même pour ramener les chariots des clients dans les super marchés il existe des engins motorisés, qui en définitifs sont nocifs à la santé en supprimant tout effort musculaire)<br /> <br /> La nécessité d’un rendement croissant et l’utilisation de technologies de plus en plus performantes créent un stress nouveau, souvent insupportable et de toute façon mal supporté. Indépendamment des entreprises et du travail il est à noter que notre société est également de plus en plus stressante avec des soucis dans tous les domaines et en particulier dans les transports qui consomment de plus en plus d’énergie et créent de la fatigue. La pénibilité n’est plus dans l’usine automatisée mais dans les bus, les métros, les RER et les voitures qui y conduisent.<br /> <br /> Il faut être ferme sur l’allongement de la durée de cotisation et ne pas prendre de demie mesure mais plutôt anticiper et créer un fond de régularisation complémentaire à la répartition, il faut également négocier très sérieusement la réduction du stress au travail. Les suicides de cadres ou de non cadre d’ailleurs, sont des choses intolérables. Il faut aller plus loin en prenant des mesures rendant le travail plus agréable. Sujet difficile sans doute, l’efficacité étant la règle première de l’entreprise, mais sujet important. Il est prouvé que des gens bien dans leur peau travaillent plus efficacement alors que l’excès de stress paralyse. <br /> <br /> Il faut savoir doser les deux. Microsoft parait-il a installé des cours de tennis et une piscine pour ses programmeurs top niveau. Il sait que si l’après midi certains sèchent le bureau pour un plongeon, vers 16 heures quand ils se mettront à programmer ils seront très performants, et que s’il rencontrent un problème ils sont capables de veiller tard dans la nuit pour le résoudre. Le cas est extrême sans doute, il s’agit de personnel hautement qualifié qui a le sens de ses responsabilités et dont les objectifs sont soigneusement fixés. <br /> <br /> - Le désintérêt du travail. Notre société a là encore une grande responsabilité. Le modèle de la réussite n’est plus celui qui travail dur pour gagner sa vie mais la vedette de cinéma ou le chanteur ou encore le sportif qui voient tomber les millions comme les pluies d’été. Il y a malheureusement un certain réalisme à voir les choses de cette façon. Les professeurs des écoles avec des salaires très moyens sont les premiers à donner le mauvais exemple ! A leur corps défendant évidement. Toutes ces études pour ça ! Pour se faire insulter par des petits crétins qui gâchent tout, leur vie et celle de leurs camarades sans que personne n’ose le leur dire ? Bon je m’écarte un peu du sujet, mais tout se tient, c’est un problème de société. A quoi bon travailler plus longtemps si dès le départ les dés sont pipés ?<br /> <br /> Et bien la réponse c’est Charles de Gaulle qui l’avait faite : l’intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise et la distribution d’actions. <br /> <br /> « Le libéralisme tel qu’on le voyait avant-hier est devenu une chose inconcevable et insupportable… Le communisme est une solution écrasante, effroyable pour le peuple, il démolit tout. Ni le vieux libéralisme, ni le communisme écrasant. Autre chose. Quelque chose de digne et de pratique qui est l’association. C’est une vieille idée française »<br /> <br /> Et si on reprenait ce terme d’association du capital et du travail ?<br /> <br /> Et pourquoi les petites entreprises en seraient exonérées ? Ce sont elles qui constituent l’avenir de nos emplois, que les conditions d’emploi y soient exemplaires avec des mutuelles dignes de ce nom et une association au capital. Cette association ça peut-être aussi un petit pourcentage du salaire du salarié qui est converti en capital et qui rapportera des dividendes en fin d’année. Le report du versement des dividendes aux salariés en fin d’années aide la trésorerie de l’entreprise et arrive à point nommé pour les fêtes. Ce système de micro financement pourrait être d’ailleurs intéressant pour les petites entreprise, plus elles embauchent plus leur capital augmente !<br /> <br /> Et puis apporter de la moralité dans le capitalisme. La suppression des parachutes dorés. Dans l’intérêt même des actionnaires les cadres de direction ne devraient partir avec des super primes que lorsque l’entreprise est florissante, tout en maintenant des primes parachutes pour les temps de vaches maigres mais pas des ponts d’or et tant qu’a faire à négocier des parachutes qu’il en aille de même avec tout le personnel avec un fond spécial. <br /> <br /> Je ne connais pas le détail des travaux en cours sur l’intéressement des salariés mais ils entre tout a fait dans le cadre du projet de société nouvelle pour le XXI ème siècle.<br /> <br /> Récapitulons : une augmentation significative de la durée de cotisation pour les retraites avec en contrepartie :<br /> 1) Sécuriser l’emploi des seniors<br /> 2) Diminuer le stresse dans les entreprises.<br /> 3) Améliorer le goût du travail en le revalorisant et en l’associant aux résultats de l’entreprise par l’achat d’actions par le personnel et la distribution d’une part des bénéfices aux salariés. Pour absolument toutes les entreprises ayant au moins un salarié.<br /> <br /> Evidement tout le système s'effondre si le chômage venait à ré-augmenter. La lutte contre le chômage fait donc parti des objectifs prioritaires<br /> <br /> Allez la France secoue toi pour ne pas en arriver au stade de ces pays ou l'on travaille jusqu'à 68 voir 70 ans mais être capable de se limiter à 65 n'en déplaise à mitterrand. Il faut savoir faire face aux problèmes mais les traiter avec honnêteté et la volonté au final d'améliorer les choses.
T
La démographie de la France a évolué. Les retraités sont de plus en plus nombreux. Deux raisons à cela: le départ de la classe du baby boom et l'allongement de l'espérance de vie des français. Les pensions sont de plus en plus importantes du fait que cette classe d'âge a travaillé sans discontinuité et que les retraitées d'aujourd'hui étaient des femmes actives. Quant aux actifs, ils sont de plus en plus nombreux en effectifs mais moins important en proportion par rapport au reste de la population. A sa création, le système par répartition partait d'un bon principe: les actifs cotisaient pour les retraités. Mais, aujourd'hui, le système est enrayé. Quelle solution?<br /> Les gouvernements de gauche n'ont pas voulu prendre leurs responsabilités pour ne pas descendre dans les sondages et perdre les élections. La droite a toujours pris des mesures nécessaire à la survie du système des retraites par répartition. Les cotisations ont été augmenté, la durée de cotisation allongée et les retraites diminuées. Mais, étendre encore ses mesures aurait pour conséquence de rogner les salaires des actifs et d'apauvrir les retraités. <br /> A mon sens, il y a plusieurs mesures à prendre pour réussir à sauver les retraites:<br /> <br /> # Le gouvernement doit continuer son combat auprès des seniors. Les entreprises doivent être lourdement pénalisées lors des licenciements des seniors. Les décotes et surcotes poursuivies.<br /> # Le gouvernement doit être clair avec les français: le système par répartition doit disparaître. Ce système ne fonctionne plus. Il est alimenté par des crédits et accentue la dette de la France. Il fait perdre du pouvoir d'achat aux actifs et retraités. Il défavorise tout le monde. Il faut avoir le courage de dire que seule la mise en place du système par capitalisation sauvera nos retraites. Ce système doit être mis en place pogressivement
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