LIBERTAD!
La radio privée Caracol, citant les services de renseignement de l'armée a confirmé lundi qu'Ingrid Betancourt est "vivante" mais dans un état grave et "n'accepte pas les médicaments et la nourriture que lui donnent les guérilleros".
La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (FICIB) ont appelé le président colombien Alvaro Uribe à cesser "toutes les opérations militaires" pouvant mettre en péril les otages, dans une lettre ouverte publiée mardi.
Iván Márquez, un des sept chefs du Secrétariat des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie, a affirmé lundi que '' il n'y avait pas encore eu de rencontre" avec les envoyés de la France pour la libération d'Ingrid Betancourt.
Le président français confirme que l'otage de la guérilla «est en danger de mort imminente». La mobilisation ne cesse pas, mais les dernières nouvelles ne sont pas rassurantes.