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Le Chêne 90 : Les Gaullistes du Renouveau
4 juillet 2008

Douce France...

Pas de temps mort pour Ingrid Betancourt. L'ex-otage semble être en forme, seulement quelques heures seulement après sa libération. En tout cas suffisamment pour enchaîner en 24 heures les conférences de presse, entrecoupées de retrouvailles émouvantes avec sa famille. Et dans la nuit, elle a quitté la Colombie et Bogota, direction Paris. Son arrivée est prévue à 16 heures. (A suivre en direct sur LCI.fr). Elle sera accueillie par Nicolas et Carla Sarkozy.
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"J'ai hâte d'être en France, j'ai hâte d'être chez moi", a confié Ingrid Betancourt, libérée mercredi après plus de six ans de captivité aux mains des Forces  armées révolutionnaires de Colombie. "Je voudrais embrasser le président Chirac et mon ami de toujours, Dominique de Villepin, qui s'est battu pour les  otages, pour nous tous", a-t-elle poursuivi. "Je veux embrasser le président Sarkozy pour lui dire que je  l'admire et que je lui dois le fait d'être là aujourd'hui", a-t-elle dit. "C'est une histoire incroyable avec une fin heureuse", et "je veux venir en  France pour remercier tous les Français et partager ce moment de bonheur avec  eux. Je suis dans un état second, merveilleux, c'est un miracle", a-t-elle conclu.

Elle sera reçue par Benoit XVI

Le président de la République a lui déclaré qu'il serait "ravi" de la recevoir à l'Elysée pour les festivités du 14 juillet. "On peut l'envisager mais je ne peux pas vous l'annoncer. Il faut la laisser avec sa famille décider", a-t-il précisé. Depuis Bogota, Ingrid Betancourt a d'ailleurs déclaré à RTL qu'elle ne resterait que "quelques jours" en France, "parce que je veux transmettre les remerciements de tous les Colombiens au peuple français". Jeudi, l'ex-otage est aussi allée se recueillir à Bogota sur la tombe de son père Gabriel Betancourt, un ancien ministre de l'Education, mort le 23 mars 2002, un mois après l'enlèvement de sa fille. Après son escale à Paris, elle sera réçue la semaine prochaine au Vatican par le pape Benoit XVI.

Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a affirmé jeudi que la France n'avait "pas pris part" à l'opération qui a permis la libération d'Ingrid Betancourt. Toutefois, "nous n'avons pas été surpris, dans la mesure où l'idée de manoeuvre, comme disent les militaires, était connue et nous avait été communiquée par les autorités colombiennes voici déjà plusieurs mois", a-t-il affirmé. "Il est vrai que nous ne l'attendions pas à ce moment-là", a reconnu ce proche du président Nicolas Sarkozy. "Ce dénouement, nous l'avons appris un quart d'heure avant que les dépêches de presse colombiennes ne commencent à émettre les informations" mercredi soir.

Le comité du Doubs sera présent cette après midi à son arrivée sur le territoire.

Christophe

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