2500 Adhérents

Réunion départementale de l’UMP, hier, à Belvoir en présence d’Alain Joyandet, secrétaire d’État à la francophonie et du nouveau secrétaire départemental.

Dans le Doubs, l’UMP avait deux chargés de mission, mais pas de secrétaire. C’est chose faite au lendemain du conseil national du parti.
La décision devra être ratifiée par les militants. Louis Moschetti est le nouveau secrétaire départemental de l’UPM. Il était chargé de mission depuis octobre 2006. « C’est une mise en conformité de la fédération du Doubs », soutient l’intéressé.
Après avoir mis la politique entre parenthèses pendant quelques années, Louis Moschetti revient au premier plan. Challenger malchanceux de Jean-Pierre Michel, lors des législatives en Haute-Saône, il prend du recul après une troisième défaite. En 1993, il croise Nicolas Sarkozy à Belfort et décide qu’il reprendra sa carte quand cet homme sera à la tête du parti. « Je trouvais que c’était un type extraordinaire ». Il adhère à l’UMP en 2003.

Problème de croissance

Le nouveau secrétaire départemental affirme qu’il n’est candidat à rien et qu’il travaillera à la stabilisation du parti. Des divisions au sein de l’UMP du Doubs, il n’en parle pas et préfère évoquer des « problèmes de croissance ». « Pendant des mois, on a foncé dans des campagnes électorales. On a bousculé les gens. Le résultat est là ». Le nombre d’adhérents de l’UMP dans le Doubs est passé en un an de 1300 à 2500, boosté par la campagne des présidentielles. Toutefois, Louis Moschetti admet que dans le département, l’UMP a une faiblesse : « Dans le Doubs, il manque un patron politique et moral ». Il reconnaît que les sénatoriales s’annoncent délicates dans le Doubs avec huit candidats à la candidature.

Régionales : Alain Joyandet « pas indifférent »

Tout juste rentré du Québec et avant un déplacement au Burkina Faso, Alain Joyandet a fait une escale à Belvoir pour parler des valeurs de l’UMP eux militants.
Ces mêmes militants qui devront choisir leur tête de liste aux élections régionales. « Ces élections m’intéressent, déclare tout de go le maire de Vesoul, mais je ne prendrai ma décision qu’à l’automne ». En attendant, il prêche la bonne parole gouvernementale, notamment sur l’Europe. « Nos concitoyens sont inquiets. Ils estiment que l’Europe ne protège pas assez les Européens. Pour qu’ils adhèrent à l’idée européenne, il faut davantage leur parler de problèmes quotidiens que de Constitution ».

Article du PAYS du 07/07/2008