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Le Chêne 90 : Les Gaullistes du Renouveau
9 novembre 2011

41 ans déjà...

de_gaulle 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

41 ans déjà : 41 ans que demeure dans la mémoire collective cette image d’un cercueil drapé de tricolore et porté par un char : grandiose et simple à fois. Ce jour-là, Charles de Gaulle finissait d’entrer, et de quelle manière, au Panthéon de l’Histoire de France.

Comme tous les Grands, l’homme a de multiples facettes :

  • L’homme du 18 juin bien sûr, l’honneur sans doute mais aussi parfois l’alibi d’une France trop souvent médiocre ;
  • Le médecin accoucheur d’un pays moderne, volontaire et respecté ;
  • Le défenseur d’un certain ordre immuable, d’un système devenu sclérosé parce que trop rigide dont les événements de mai 68 ont secoué un joug qui semblait alors bien trop pesant.

Mais que l’on soit admirateur ou détracteur, peu importe, car l’essentiel n’est pas là.

La grandeur de l’homme ne saurait se mesurer à l’aune d’un bilan froid et désincarné. Car de Gaulle est à la fois bien plus que ceci et bien autre chose que cela.

C’est d’abord l’incarnation raisonnée du sens intuitif et profond de l’Histoire – synthèse magistrale de l’histoire militaire dans « La France et son armée » qui lui fait percevoir dans les années 1930 la réalité de la menace qui produira peu de temps après le désastre de 1940 ; appréhension de la nécessité d’une certaine Europe dont on voit les contours et la nature se dessiner aujourd’hui.

C’est ensuite l’expression sans concession d’une éthique politique qui contraste singulièrement avec la traditionnelle médiocrité de l’opportunisme. Hauteur ombrageuse, caricaturée à l’extrême par certains, qui exprimait en fait simplement ce que doit être l’individu au service de l’Etat et de cette « certaine idée de la France ». Poussée à l’extrême, elle conduit aux pires humiliations : dégradation et condamnation de l’officier sorti de Saint-Cyr en 1940, rejet du grand résistant contraint à une amère et injuste solitude en 1946, répudiation du chef de l’Etat par la Nation elle-même en 1969.

Mais, au-delà, l’injustice du moment prend valeur d’exemple avec le temps, transcende l’étroitesse de l’instant en un vaste dessein qui survivra à son initiateur.
Et finalement, c’est rétrospectivement donner raison à Bernanos qui osait affirmer contre les évidences d’alors (c’est-à-dire en 1939) « Nous croyons qu’il y a un honneur de la politique… ».

De Gaulle, c’est enfin, l’image de cet homme simple, parfois de ses faiblesses et qui parvient à les transcender au nom d’une certaine idée de l’homme, qui ne peut que renvoyer à une certaine idée de la France.

Sa vision privilégie alors ce qui devrait être et non ce qui est, s’extrait du présent pour l’oublier sans doute un peu trop. Mais au bout du compte, elle est la seule capable d’élever l’âme humaine,
d’harmoniser dans une unique volonté, l’espérance et la contrainte, l’idéal et le réel et de concilier un humanisme pudique avec le sens le plus élevé de l’Etat.

Au fond de Gaulle représente la recherche et l’expression d’un absolu qui transcende les époques, que chacun possède en soi et que tous attendent de l’homme politique.
Il exige de celui-ci qu’il s’élève à la hauteur de la mission qui lui est confiée sous peine de récolter le discrédit.

Sens de l’Histoire et donc de la Nation, éthique politique, espoir, c’est pour tout cela, que l’exemple et l’action du Général de Gaulle sont d’une incroyable modernité et donc source inépuisable
d’inspiration.

 

Le Chêne 90 organise un repas au Cercle des officiers de Besançon le samedi 12 Novembre 2011 , il reste quelques places . Dépêchez vous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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